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Du pauvre chevalier l’armure est primitive,
Mais son père avant lui fièrement la portait ;
La victoire au combat fort souvent l’escortait,
Lui qui presque toujours libérait ses captives.
Il aime sa monture, une jument rétive
Qui d’autres cavaliers sur le carreau jetait ;
Il eut pour écuyer un fin buveur nantais,
Fils d’une tavernière à la parole vive.
Il a de l’indulgence envers les maraudeurs,
Eux qui font des efforts et rament pour survivre,
Plus nobles, selon lui, que des marquis glandeurs.
L’écuyer chante bien, quand la boisson l’enivre
Et donne à son esprit des rêves de grandeur ;
Le docte Rabelais nous le dit en un livre.
