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Je viens en ce saint lieu quérir l’isolement ,
J’y trouve un réconfort, ce n’est pas un mensonge ;
L’endroit semble abrité des ennuis qui nous rongent,
Il me plaît d’y venir, ne fût-ce qu’un moment.
Ne croyez point qu’alors en oraison je plonge,
Je m’assois simplement, je médite et je songe ;
J’entretiens des pensées qui dansent librement,
Sans former un traité, ni le plan d’un roman.
Nous savons bien qu’il n’est pas de sauveur suprême
Et que presque toujours le monde est sans merci ;
Bien des gens ont agi pour qu’il en soit ainsi.
Mais laissons de côté, ce jour-ci, nos problèmes,
L’heure n’est pas toujours à se mettre en souci,
On doit trouver aussi un temps pour les poèmes.
