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L’arbre persiste en sa croissance lente,
Aucun humain ne s’occupa de lui ;
Sous le ciel noir ou dans le jour qui luit,
L’humble géant d’un peu d’eau se contente.
Il ne craint point le froid ni la tourmente,
N’éprouve point le doute ni l’ennui ;
Il parle avec les démons de la nuit,
Ça ne provoque en lui nulle épouvante.
Il aime aussi les lutins farfelus,
Ainsi que l’ours, un grand seigneur velu,
Et le cochon qui parle à l’hirondelle.
Nul n’écrivit pour cet arbre honorer,
Nul ne prétend qu’on le doive adorer ;
Sauf sa Dryade, infiniment fidèle.
