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Me voici parcourant les monts et les vallées
Avec peu de pitance et guère de sommeil ;
Mais le pommier parfois m’offre ses fruits vermeils,
Je ne regrette point ma jeunesse en allée.
Aucune vérité ne me fut révélée,
Je n’ai donc le secret de rien sous le soleil ;
Mais j’entends un oiseau chantant, dès son éveil,
Toute sa bonne humeur, d’enthousiasme mêlée.
Guide-moi sur la route, oiseau vêtu de bleu,
Même vers des sommets, je ne suis pas frileux ;
J’apprendrai ta chanson, marchant au long des heures.
Donne-moi le secret de ta sérénité,
Toi que je ne vois point rêver d’éternité
Dans ce bel univers dont tu fis ta demeure.
