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Moi qui n’ai pas de mots pour vous ouvrir mon âme,
Je pourchasse leur sens qui toujours m’échappa ;
Mais mon corps dans le vent vibre comme une flamme
Et je tiens des propos que vous n’entendez pas.
Mes ancêtres, jadis bénis par une Dame,
Lui donnèrent leurs fruits, ce lui fut un repas ;
Ensuite vint à nous l’ermite zérogame,
Lui qui dans sa magie jamais ne se trompa.
Tous les oiseaux du ciel accompagnent ma danse,
Leur chef de clan me dit que c’est une évidence ;
Il veut, quand il me voit, produire de clairs sons.
J’aime les passereaux, mais surtout l’hirondelle,
Mon oreille apprécie sa subtile chanson,
Son coeur, comme le mien, ne peut qu’être fidèle.





