La chute

gustave_dorecc81_les_saltimbanques

Dans son long manteau bleu aux ornements dorés,
Comme l’est sur sa tête, une haute couronne,
Une cartomancienne, emplie de chagrin, donne
Toute son affection à son fils adoré.

Lové contre son cœur, il a les dents serrés,
Du sang souille son crâne, il est pâle, il frissonne,
Son père, à ses côtés, à des pleurs s’abandonne,
Le saltimbanque y voit un cas désespéré.

Le jeune équilibriste, imitait l’hirondelle,
En hauteur, sur un fil, qui lui fut infidèle,
Le choc qui s’ensuivit fait l’enfant défaillir.

Tous, autour des parents, partagent leur détresse,
Sauf la chouette enchaînée à la devineresse,
Qui en souffre bien trop, pour leur peine accueillir.

Vincent

Avec un lexicographe

livreada

image de Pierrette

Le terrier vu de près tend à s’empoussiérer
Tout le temps, mais du temps on n’en a pas des tonnes ;
C’est souvent fatiguant ce réel qui gloutonne,
Un chemin dans le noir appelle à s’égarer.

Nul besoin de se voir par trop désespéré,
Être comme l’oreille où trop de trucs bourdonnent
Qui se délecterait d’un yaourt de consonnes
Sur un Dies Irae ou un Miserere.

Un regard extérieur n’y verrait que paresse
Alors que se soulève une prenante ivresse ;
Morphée est assommé, poussé à défaillir.

Un papier, un stylo, se coupe la ficelle,
Un dico pas trop lourd, se lève la nacelle,
Aux courants imprévus, la laisser tressaillir.

Ada

magic_book_

Pays de Poésie

Clé d’un petit roi prudent

othk

image de l’auteur

Dans cet obscur placard est mon sceptre doré,
Puis quand je vais dormir j’y pose ma couronne ;
J’y range par ailleurs les rubans qu’on me donne,
Même ceux que jamais je ne veux arborer.

En bas, c’est un tiroir pour mon glaive acéré
Que je sors du fourreau quand le destin l’ordonne ;
Aussi l’anneau divin, qui point ne m’abandonne,
Et la chape de bure et le bâton ferré.

Ça ferme avec ma clé, protectrice fidèle,
Faite de bon métal, noble en est le modèle ;
Vainement l’on viendrait mon placard assaillir.

Ce n’est pas un réduit, c’est une forteresse
Bien digne d’abriter Artémis chasseresse ;
Je suis un roi prudent, je ne saurais faillir.

Cochonfucius

André Chénier

guillotine

Création de Scott Schwab

André, que penses-tu, au dernier de tes jours ?
Une étrange machine arrêtera son cours.

Parmi les spectateurs, certains, avec délices,
Disent qu’il s’agit là d’un juste sacrifice,
Que la Révolution se nourrit de combats
Et tue des citoyens qu’on ne regrette pas.

Tu vois dans la hauteur une lame luisante.
La Terreur, qui voudrait se montrer séduisante,
La Terreur, produisant tant de tristes soupirs,
Va te rendre immortel au moment de mourir.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

Actualités de WordPress.com

Les dernières nouvelles de WordPress.com et de la communauté WordPress.