
image de Pierrette
Le terrier vu de près tend à s’empoussiérer
Tout le temps, mais du temps on n’en a pas des tonnes ;
C’est souvent fatiguant ce réel qui gloutonne,
Un chemin dans le noir appelle à s’égarer.
Nul besoin de se voir par trop désespéré,
Être comme l’oreille où trop de trucs bourdonnent
Qui se délecterait d’un yaourt de consonnes
Sur un Dies Irae ou un Miserere.
Un regard extérieur n’y verrait que paresse
Alors que se soulève une prenante ivresse ;
Morphée est assommé, poussé à défaillir.
Un papier, un stylo, se coupe la ficelle,
Un dico pas trop lourd, se lève la nacelle,
Aux courants imprévus, la laisser tressaillir.

Pays de Poésie
