
Dans son long manteau bleu aux ornements dorés,
Comme l’est sur sa tête, une haute couronne,
Une cartomancienne, emplie de chagrin, donne
Toute son affection à son fils adoré.
Lové contre son cœur, il a les dents serrés,
Du sang souille son crâne, il est pâle, il frissonne,
Son père, à ses côtés, à des pleurs s’abandonne,
Le saltimbanque y voit un cas désespéré.
Le jeune équilibriste, imitait l’hirondelle,
En hauteur, sur un fil, qui lui fut infidèle,
Le choc qui s’ensuivit fait l’enfant défaillir.
Tous, autour des parents, partagent leur détresse,
Sauf la chouette enchaînée à la devineresse,
Qui en souffre bien trop, pour leur peine accueillir.

C’est un tableau de Gustave Doré, voici un lien vers un autre poème qui lui est dédié, Doré la trouvé si beau qu’il a offert à son hauteur une de ses œuvres. J’aime bien cet artiste, je l’associe à la divine comédie de Dante, dont il a fait la divine illustration. La divine comédie c’est pour moi, le Nec plus ultra, je ne sais pas dans quel état il était Dante quand il a pondu le dernier vers :
« l’amor che move il sole e l’altre stelle … » mais ça devait être grandiose.
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https://fr.wikisource.org/wiki/Manuel_de_la_parole/15/54
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Merci Vincent.
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