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Tandis que je parcours les mondes impossibles,
Un rêve à ma vision se trouve entrelacé ;
Une obscure planète aux océans glacés,
C’est là que me conduit ma chute irréversible.
Vers les côtes s’en vont des fleuves impassibles
Dont la crue peut soudain des villes effacer ;
Les rares habitants, s’ils en sont menacés,
Tirent de vilains mots de leurs coeurs irascibles.
Ceux qui naissent ici s’envolent sans regrets
Loin des lieux sur lesquels leur âme tire un trait ;
Des textes fort anciens narrent leurs aventures.
Repartirai-je un jour, je ne peux le savoir,
Par plusieurs faux passeurs je me suis fait avoir ;
Je trouve, en attendant, refuge en l’écriture.
