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Je vois ce récipient plein d’une encre bizarre,
Capable de tracer des traits fuligineux ;
De la plume le fil, chemin vertigineux,
Traverse un crépuscule où ne brille aucun phare.
Pour bien garder ton cap, tu dois tenir la barre,
Tant pis si le cordage est un vrai sac de noeuds ;
Qu’importe que le ciel ne soit point lumineux,
Tu te comporteras comme un vaillant Barbare.
Les gens t’ont si souvent permis de plaisanter !
Ne t’en prive jamais, c’est bon pour la santé ;
Ulysse en son vaisseau se moque des sirènes.
Le lecteur ne doit pas te traiter de pervers,
Le jour n’est pas plus pur que l’âme de tes vers ;
Plus qu’en d’autres endroits, la muse est ici reine.





C’est quoi cette croûte?
Une fée selon Christine.