Le blason-sonnet de Pauline P. de la 5e3

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L’hibiscus

Dans une contrée lointaine, triste désastre,
Un hibiscus blanc comme l’écume marine
Se languit et flétrit, seul, sous les rais de l’astre
Qui, brûlant pour devenir le maître, s’obstine.

La fleur poussant près d’une forêt tropicale,
Remarque un paille-en-queue en quête de fraîcheur.
Envieuse, elle apostrophe cet animal:
« Ami, sais-tu la raison de cette chaleur?

-Je l’ignore mais d’un coup d’aile je vais voir. »
Au palais d’Hélios, les portes restent closes,
Nonobstant ses cris; nul ne veut la recevoir.

Ce refus provoque alors un accès de rage.
Violente, soudaine, sa colère explose.
La plante alors  respire à nouveau sous l’orage.

Pauline

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Tiercé en pairle de gueules, d’azur, de sinople, le 1 au soleil non figuré d’or, le 2 au paille-en-queue d’argent, le 3 à l’hibiscus du même, boutonné de gueules et d’or.

Le blason-sonnet de Charles-Adrien M. de la 5e3

Charles-Adrien

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Loup qu’on croit roi des neiges ou des zones tempérées,
Lui qui peut grimper sur les montagnes enneigées,
Il pourrait aussi monter sur ses grands chevaux
Avec sa férocité hurlant toujours haut.

Serpent venimeux faut-il vraiment l’éviter?
Rapidité mais aussi générosité
Font de lui un animal terrifiant et beau.
Attention car il peut surgir sur notre dos!

Souris toujours intelligente et malicieuse,
Constamment infatigable presque partout,
Si  positive, en plus, tout le temps elle creuse.

Loup et serpent, terrible combat pour la gloire,
Mais la souris peut aussi en venir à bout:
L’intelligence lui assure la victoire.

Charles-Adrien

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Coupé mi-parti en pointe, le 1 de sable à la souris d’argent, le 2 d’or au serpent posé en pal, le 3 d’azur à la rencontre de loup arrachée, allumée de gueules, de l’un à l’autre.

Le blason-sonnet d’Eloi M. de la 5e3

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Merci l’œil

Il s’ouvre le matin, début de la journée,
Il voit maman sourire et le chat qui s’étire.
Quand j’ouvre mon tiroir, il choisit de donner
La couleur de ce  jour, dès lors je peux sortir.

La cloche sonne à l’heure, il voit les professeurs.
Est-ce une vision d’horreur ou bien un bonheur?
Ça dépend de la note qu’a ce lèche-bottes.
À la récré, il observe ceux qui barbotent.

Quand je rentre chez moi, il protège mes pas,
Gare aux voitures! la vie c’est l’aventure!
Quand je fais mes devoirs, il lit mon agenda

Et le soir, il me lit l’histoire du futur,
La lumière s’éteint, enfin l’obscurité!
Il peut se reposer, demain grosse journée!!!

Éloi

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D’or au sharingan au naturel, à l’iris de gueules, aux pupilles de sable.

Propos printaniers

Composition de l’auteur

— Quel trait veux-tu, licorne vénérable ?
Quelle grosseur ? Quel bois ? Quelle couleur ?
Choisis la flèche, animal de valeur,
Par où viendra ton amour incurable.

— Quel trait, dis-tu ? Nul ne m’est convenable !
Je sais qu’amour est source de douleur,
Je sais qu’on peut échapper au malheur
En n’ayant point de compagnon d’étable.

— C’est une erreur, licorne, assurément,
Contre l’amour de porter jugement :
Il appartient aux lois de la Nature.

— Si j’existais, sans doute ce désir
S’imposerait, ne me laissant choisir ;
Il n’en est rien ! Je suis illusion pure.

Cochonfucius

Tétracéros de sinople

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Maître Tétracéros se tient à sa fenêtre ;
Dans la rue, c’est la fête, on entend les tambours,
Ira-t-il dans la foule en quête de l’Amour ?
Ce soir, il n’y tient pas, un jour prochain, peut-être.

Il n’a jamais laissé Cupidon le soumettre,
Il n’a jamais goûté sa flèche de velours,
Et puis, il avait peur qu’on pût le trouver lourd ;
De son coeur de sinople, il veut être le maître.

Son âme cependant ne cesse d’y penser :
Si d’un homme très sage il devenait le gendre,
Vers la Grande Lumière, il pourrait avancer.

Car, n’ayant pas en lui de sapience à revendre.
Il sait que son esprit n’est pas bien agencé.
Mais changer maintenant de vie… mieux vaut attendre.

Cochonfucius

Eros et Bacchus

Toile de Pieter Moninckx

Cupidon, freluquet, un litre te suffit
Pour te tromper de cible en décochant ta flèche ;
Et vraiment, chaque fois qu’un tavernier t’allèche,
Tes tirs à la raison sont autant de défis.

Cupidon, qui d’orgueil est quelque peu bouffi,
Ne reconnaît jamais qu’il est battu en brèche ;
Les coeurs mal assortis sous ses yeux se dessèchent,
Et le dieu leur sourit, de vanité confit.

Moraliser sur ça, je n’en ai point envie ;
Je dirai seulement : c’est ainsi ; c’est la vie,
On n’y comprend parfois plus rien, conclut Arvers.

Ça fait pourtant partie de l’honneur des poètes
De dire à Cupidon : n’offre point de conquêtes
Quant ton arc est tenu à tort et à travers.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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