
Toile de Pieter Moninckx
Cupidon, freluquet, un litre te suffit
Pour te tromper de cible en décochant ta flèche ;
Et vraiment, chaque fois qu’un tavernier t’allèche,
Tes tirs à la raison sont autant de défis.
Cupidon, qui d’orgueil est quelque peu bouffi,
Ne reconnaît jamais qu’il est battu en brèche ;
Les coeurs mal assortis sous ses yeux se dessèchent,
Et le dieu leur sourit, de vanité confit.
Moraliser sur ça, je n’en ai point envie ;
Je dirai seulement : c’est ainsi ; c’est la vie,
On n’y comprend parfois plus rien, conclut Arvers.
Ça fait pourtant partie de l’honneur des poètes
De dire à Cupidon : n’offre point de conquêtes
Quant ton arc est tenu à tort et à travers.

Eros et Bacchus ne font pas toujours bon ménage, l’autre ayant tendance à couper les élans de l’un…
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C’est une vaste question.
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