
Composition de l’auteur
Saveur des brèves de comptoir,
Clarté du trottoir où l’on fume :
Il y fait bon vivre le soir,
Quand la joie commune s’allume.
La tavernière est rayonnante,
Le cuisinier, un brin moqueur,
Raconte des choses charmantes
Que, d’ailleurs, nous savons par coeur.
La terrasse est auréolée,
Non pas de lys ou de jasmin,
Mais d’un nuage de fumée.
La muse rit et prend du vin
(Pas beaucoup, deux ou trois gorgées) ;
Les soucis ? On verra, demain…

Pas de soucis pour les soucis,
Comme cette nuit, j’ai dit.
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