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Ce modeste fantôme a des moeurs délicates,
J’entends les battements de son grand coeur d’azur ;
Son âme est un nuage en un firmament pur,
Ça ne donne aucun son quand de rire il éclate.
Ses compagnons, ce sont des êtres disparates,
Les uns sont affaiblis et les autres sont durs ;
Ils boivent des demis dans leur manoir obscur,
Cependant quelques-uns préfèrent le picrate.
De les exorciser s’efforce vainement
Un franciscain batave (et par ailleurs charmant) ;
Il se console avec un alcool de framboise.
Avec lui trinquera la démone chinoise
Qui jadis lui apprit le goût de la beauté ;
Mais elle ne prendra qu’une tasse de thé.
