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Je suis proche du ciel, moi dont l’âme est oisive,
Nulle nécessité ne dicte mon devoir ;
Je ne fais que rêver à d’étranges savoirs
Et cette songerie ne peut être nocive.
Il m’est indifférent qu’un rimailleur décrive
Les fantômes obscurs que je peux concevoir ;
Les textes sont sur moi dépourvus de pouvoir,
De telles entités volontiers je me prive.
Je n’aime point les rois, j’aime les échansons ;
Avant la beuverie, eux et moi, nous dansons,
En ces moments festifs notre bonheur culmine.
Je suis l’isard bizarre, un être de plaisir ;
Rustique est mon logis, simples sont mes désirs,
Et pas très encombrants, puisque je les domine.
