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La fleur, avec l’insecte, elle fait bon ménage,
Je les vois dans le vent tous les deux s’agiter ;
La friche verdoyante est leur bel apanage,
Havre d’indépendance et de sérénité.
Leur solidarité date des premiers âges,
Le trèfle a toujours vu l’abeille à son côté ;
Des arbres non taillés ornent le voisinage,
Ce lumineux printemps se prend pour un été.
L’été sera peut-être une fournaise ardente ;
L’insecte dormira près de sa confidente,
Ainsi qu’en sa cellule un ermite reclus.
La nature est sévère et n’est pas toujours tendre,
Quand même, elle nous parle, et nous devons l’entendre ;
Je m’inquiète pour ceux qui ne l’écoutent plus.
