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Trois recluses y sont, d’ailleurs point trop vilaines,
Composant des sonnets ou des hymnes orphiques ;
Elles n’imitent pas les auteurs prolifiques
Qui pondent chaque jour de lourdes cantilènes.
Elles nous ont narré la vie de Sainte Hélène
Et du fier Constantin, monarque magnifique ;
Aussi de Lucifer les projets maléfiques,
Et même les exploits galants du dieu Silène.
Ces trois aimables soeurs vivent en harmonie,
De leurs voix ne survient nulle cacophonie ;
Aucune de ce lieu ne se dit souveraine.
Je les entends prier dans l’aube vaporeuse,
Ce sont de beaux versets que les anges reprennent ;
Du fils du charpentier je les crois amoureuses.





