
Toile de Freaka Juliano
Celui qui aime une inconnue
De son absence aura chagrin,
Surtout dans ses draps, le matin,
À l’heure où rien ne se remue ;
Tous ces sentiments que l’on tue,
Tous ces frêles émois défunts !
L’âme se sent dans un pétrin,
De tristesse jamais repue.
Larmes que tu laisses couler
Ne font le monde s’écrouler ;
Juste sourire un peu le Diable.
Cet amour, que tu crois si fort,
N’est qu’une ruse de la mort,
Un reflet de pluie sur du sable.
