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Je contemple la ville et la nature en fête,
Je tourne mon regard vers le ciel azuré ;
Mais ces jours finiront, je le peux augurer,
Point n’est besoin pour ça d’être un hibou-prophète.
Je me dis que la mort n’est pas une défaite,
Tous ceux qui sont en vie ont leur temps mesuré ;
Survivre à l’un, à l’autre, il nous faut l’endurer,
Pourtant, notre vaillance est encore imparfaite.
Ce monde impermanent qu’on découvre en naissant,
Il faut l’abandonner, à d’autres le laissant
Qui sauront à leur tour prendre leur envolée.
Tel était le propos de l’oiseau méditant,
Dont fut modérément son âme consolée ;
Certes, de tels sujets n’ont rien de palpitant.
