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Cet empereur bizarre, il n’a rien dans la tête,
Les astres ont des noms qu’il ne retient jamais ;
Mais, un verre à la main, il montre dans les fêtes
Un humour débridé qui atteint des sommets.
Des ministres sont là, qui sont loin d’être bêtes,
À leur sagacité le peuple s’en remet ;
L’Empire ne connaît ni pape ni prophète,
Aucun de ses sujets à Dieu ne se soumet.
Je ne sais pas combien l’Empire a de planètes,
Sur mes vieux documents la carte n’est pas nette ;
Un pompier les sauva d’un placard enflammé.
Accueillant tour à tour l’amour et la souffrance,
Ils n’attendent, ces gens, aucune délivrance,
Buvant, pour voir venir, du vin très parfumé.
