
image de l’auteur
Mon chant ressemble au son d’une cloche qui tinte,
Mais depuis quelques mois, souvent je me suis tu ;
Avec mes compagnons j’ai fort peu débattu,
Rarement plaisanté, guère vidé de pintes.
Ma bonne humeur, pourtant, n’en fut jamais atteinte,
Et mon sens de l’humour, je ne l’ai pas perdu ;
Je n’ai point rencontré de problèmes ardus,
La flamme du désir n’est nullement éteinte.
Mais, je ne le nie pas, je suis devenu vieux,
Même, il est presque temps de faire mes adieux ;
Je veux être serein dans mes heures dernières.
Sur un pareil sujet, je ne m’étendrai pas,
Je préfère songer à mon prochain repas
Ou faire mon métier de chercheur de lumière.


