
Composition de l’auteur
Que ce soit amertume, ou saveur douce et bonne,
Un goût inopiné que l’on découvre à deux
Fait partie des plaisirs brûlants et hasardeux
Qui séduisaient déjà les rois de Babylone.
Si nos deux destins sont d’une feuille en automne,
Servons-nous un mélange étrange et capiteux ;
Recourir à l’oubli, ce n’est rien de honteux,
Ou si ça l’est un peu, le lecteur nous pardonne.
Cependant que le corps s’en trouve rafraîchi,
L’esprit ne compte plus les obstacles franchis
Sur la voie de sagesse et la Carte du Tendre.
Que disent les oiseaux dans leurs patois divins ?
Ils nous vont conseillant de prendre un peu de vin,
C’est ce que, de leurs mots, j’ai toujours cru entendre.

Une réflexion sur « Enfants de Khayyam »