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Je n’ai pas de mépris pour ce qui grimpe ou rampe,
Ni pour l’humble lombric, du sous-sol émergeant ;
Je crois que nous suivons des chemins convergents,
Papillons voletant vers une même lampe.
De semblables esprits logent entre nos tempes,
Nous sommes des baigneurs au même flot nageant :
Nous peuplons la planète en nous la partageant,
Jamais de ce Cosmos un de nous ne décampe.
Pour moi, je ne suis pas mécontent de ce gîte,
Car j’aime contempler les poissons qui s’agitent
Dans la rustique mare ou dans le vieil étang.
Savoir pourquoi tout ça, ce n’est pas important,
Nous sommes heureux si notre âme n’est pas seule ;
Y chercher des raisons, c’est pour ceux qui le veulent.
