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Les doigts tiennent la plume et la pensée voyage,
D’une étrange utopie parcourant le chemin ;
D’un astre ce seigneur a suivi le sillage,
Il le trace à présent au long d’un parchemin.
En sa jeunesse il fut au nonchaloir enclin,
Se perdant volontiers en des vagabondages ;
Les hommes de son rang ne font rien de leurs mains,
Ils consacrent leur temps à de vains badinages.
« Prends garde à ton salut », lui disait un prêcheur,
Auquel il répondait « Dieu pardonne au pécheur » ;
Cela, ce fut jadis, au temps de sa paresse.
Les muses maintenant le viennent tracasser,
Tu le verras s’asseoir et des lignes tracer ;
Le comte vieillissant retrouve sa noblesse.
