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Cavalière et cheval, des deux je m’émerveille,
Je les bénis au nom du fils du charpentier ;
Je les vois s’avancer sur un petit sentier
Aux magiques instants où la forêt s’éveille.
Le sanglier du bois dans sa bauge sommeille,
Il veut se reposer pendant un jour entier ;
L’amazone contemple un buisson d’églantiers
Où vient se restaurer la matinale abeille.
Un faune vagabond à nos yeux apparaît ;
L’étalon ralentit, puis marque un temps d’arrêt,
Car il ne sait que dire à cette sentinelle.
Les oiseaux, par leur chant, appellent au plaisir,
La belle cavalière écoute son désir ;
Ma plume t’accompagne, Amazone éternelle.
Cochonfucius