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Vous qui avez bien soif, rejoignez ma demeure,
Venez trinquer avec le seigneur que je suis ;
Parfois la Vérité vient d’un modeste puits,
Mais celle d’une amphore est quelque peu meilleure.
Nos sujets de débat sont des choses mineures,
Ils sont très peu souvent de sagesse le fruit ;
Si, par quelque malchance, un conflit se produit,
Il sera par mes soins réglé dans le quart d’heure.
Les enfants d’Athéna gîtent en mon beffroi,
Nous prévoyons pour eux de nobles destinées ;
Ces beaux oiseaux de nuit ne craignent pas le froid
D’Aspasie nous goûtons le parfum de jasmin,
Elle qui sagement occupe ses journées ;
Je note ses propos sur un blanc parchemin.
