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Goûte-moi ce vin blanc, toi dont l’oeil étincelle,
Ton âme et ton palais en seront éblouis ;
Le vigneron pour lui prend des soins inouïs,
Peu s’en faut, pour le coup, que mon corps ne chancelle.
Ton âme peut sentir sa chaleur naturelle,
Ton esprit dans l’affaire est comme évanoui ;
Tu te mets à sourire et tu te réjouis,
Tu comprends que la vie n’est pas toujours cruelle.
Le charmant échanson le sert juste assez frais,
Laisse-le reposer, ne le bois pas d’un trait,
Ferme un instant tes yeux, tes tracas vont s’éteindre.
Aristote l’a dit, je suis ce que je bois,
En rêve j’entendis sa magistrale voix ;
De ses sages couleurs mon coeur voudrait se teindre.
