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Le dieu vole, venant de sa demeure humide,
C’est un étrange feu qui brille dans ses yeux :
Il tourne sur la ville, il reconnaît les lieux,
Lui qui souvent choisit la débauche pour guide.
Rares sont en ce lieu les pucelles timides,
Cupidon, quant à lui, trouve que c’est tant mieux ;
Il cherche une victime en parcourant les cieux,
Ses ailes se déploient, qui brassent l’air limpide.
Les flèches qu’il envoie ne lui coûtent pas cher
Et peuvent provoquer le péché de la chair ;
Mais ce n’est pas la mort, ni le malheur d’une âme.
Sans lui, qu’en serait-il de Lilith et d’Adam ?
Où serait donc Ronsard sans ses désirs ardents ?
Toi qui n’es pas de bois, pourquoi craindre une flamme ?
Cochonfucius