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Ce monarque affaibli va dormir de bonne heure,
Les veilles de jadis ayant ridé son front ;
Il ne s’attable plus parmi tous ses barons,
À peine a-t-il mangé deux tartines de beurre.
Il comprend désormais que la gloire est un leurre,
Il la laissera donc à ceux qui en voudront ;
Le pillage sera l’affaire des larrons,
Le désir de grandeur plus jamais ne l’effleure.
Par la guerre on faiblit, par la pais l’on est fort,
Un nain vivant vaut mieux qu’un géant mort.
Éviter les conflits, tel est le vrai courage.
Mon Roi, reposez-vous sans craindre le trépas,
Votre douceur vaut mieux que force ni que rage ;
Prenez toujours, le soir; un modeste repas.






