
image de l’auteur
Ma porte n’est jamais fermée,
Je ne crains pas les indiscrets ;
Cierges d’espoir ou de regret,
Leur flamme est ici consumée.
Assis dans la nef embaumée,
Un moine au monde se soustrait ;
Il en oublie les faux attraits,
Son âme n’est plus désarmée.
Sous un vitrail haut en couleur,
Il voit s’apaiser ses douleurs ;
Il dit l’oraison coutumière.
Il fredonne, il ferme les yeux,
Il oublie la date et le lieu ;
Il devient chercheur de lumière.
