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Moi, je suis plus subtil qu’un photon de soleil,
Et si tu me voyais, tu battrais des paupières ;
Mais, pauvre moucheron attiré par la bière,
Tu ne vois que ton verre éclairant ton sommeil.
Je n’envie nullement le neutrino vermeil.
Peu digne de séduire un chercheur de lumière ;
Je n’ai rien à cirer de la sombre matière,
Absurdement pesante, incapable d’éveil.
Je transcende l’espace et je nargue le temps,
Entouré du fracas d’électrons crépitants ;
Je ris d’un physicien qui se croit un génie.
Des plumitifs sur moi bâtiront des romans,
Mais qui ne se vendront pas trop abondamment ;
Nul ne peut imiter ma sagesse infinie.
Cochonfucius