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À nul de mes cousins je ne suis comparable,
Mon esprit par chacune est jugé savoureux ;
Chacune se sent bien dans mes bras vigoureux,
Dans leur lit me trouvant à chacun préférable.
Je sais éliminer des rivaux redoutables,
N’ayant presque jamais d’indulgence pour eux ;
Dès qu’elle n’entend plus leurs discours amoureux,
La belle fait de moi son amant véritable.
Cependant, j’aime aussi boire avec mes amis
Dans un petit troquet de la rue Saint-Rémi ;
Je pense qu’il s’agit d’un plaisir légitime.
J’écris quelques sonnets, n’en soyez pas surpris,
Bien que ce soit un art que je n’ai pas appris ;
J’évite d’y mêler des choses trop intimes.
