Le blason-sonnet d’Emmanuel B. de la 5e3

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Loin d’ici, dans un village du nom d’Atans
Où figure la devise:  Force  et Courage,
Les jours de paix ne vont plus durer très longtemps:
Un dragon rôde, on dit qu’il se nomme Araguaje.

Il ne crache jamais de feu mais de l’ eau noire,
il a des yeux de faucon, mesurant dix mètres,
Il court plus vite qu’un lynx à écailles noires
Et son surnom dans le pays est Aratêtres.

Dans une tanière, il passe ses journées,
Il ne peut manger que de la viande saignante,
Sa profonde tanière obscure est très en pente.

Mais un jour un chevalier arrive au village,
Sa quête est de tuer le dragon Araguaje,
L’ayant occis, il repart en preux chevalier.

Emmanuel

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Écartelé, le 1 et le 4 d’azur, le 2 bandé d’or et de gueules, le 3 barré d’or et de gueules aussi, un dragon d’or brochant sur la partition, de l’un en l’autre en 2 et 3

 

Le blason de Gabriel R. de la 5e3

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L’aigle d’or qui vole dans le vent du soir,
Réjouit mon coeur, à la vue de ses belles plumes,
Repère d’exquises proies dépourvues d’espoir,
Noble oiseau de proie! perçant la belle brume!

Juché tel un Dieu du pouvoir, par les anciens,
Sur les plus hautes branches de la puissance,
J’aime ton panache sauvage que je crains,
Rapace des cieux, avec magnificence!

Accepte donc de devenir mon emblème,
La fierté de ma courageuse destinée,
Accepte de me mener tel un requiem.

Nous fendrons le ciel comme un fier étendard,
Ciblant, plongeant, pourfendant tout , funestement,
Nous triompherons vers la gloire de César!

Gabriel

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D’or à l’aigle éployée, de tanné, becquée et membrée d’orangé.

Le blason-sonnet de Florent G. de la 5e3

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Voici le blason d’argent à la croix de gueules
De Sire Richard, fils de Georges, son fier aïeul.
Au milieu, se trouve la croix des Templiers,
Symbole éternel de la pure chrétienté.

En pointe, on voit deux pintades seule à seule,
Se préoccupant et parlant de leurs filleuls,
Émissaires d’un paradis d’éternité,
D’après les légendes du Sire, racontées.

Au sommet trônent deux lions crénelés de feu
Couronnés tels des rois, puissants et vigoureux.
Allégorie de l’hégémonie du grand Roi.

Richard, bon combattant en Afrique du nord
Trouva un joli volatil à la chair d’or,
Blason signant les traces de nobles exploits.

Florent

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D’argent à la croix de gueules, le 1 et le 2, à la rencontre de lion du champ, à la crinière de sable, couronné d’or, le 3 et le 4, chargés d’une  pintade au naturel, affrontées.

En réponse à « Feuille d’azur et d’argent »

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Sur une branche inexistante
Que flagelle une pluie battante,
Cette feuille aux couleurs de ciel
Dans la forêt de Longue Attente.*

Mais Dieu qu’elle est envoûtante!
Est-ce dû à cette éclatante
Texture issue d’un logiciel?
La ressemblance est épatante.

Pierrette

*Cochonfucius

Chemins qui ne mènent nulle part

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En la forêt déconcertante,
Trompeurs sont de nombreux sentiers ;
Se perdent des troupeaux entiers
Qui suivent ces voies déroutantes.

D’y pénétrer, cela te tente,
Pour suivre un parcours forestier ;
Guide, ce n’est pas mon métier,
D’être rimeur je me contente.

Tu veux donc partir à tout prix
Car de ces bois tu es épris ;
Je trouve la chose insensée.

Tu t’en iras, j’en suis d’accord,
Préserve ton âme et ton corps ;
Moi, je t’accompagne, en pensée.

Cochonfucius

Paradis grand-ducal

Image du blog Herald Dick Magazine

Ce beau jardin n’est point borné de palissades,
Il y pousse la vigne apaisant les douleurs,
C’est plein de braves gens qui vivent sans frayeur,
Et, entre les repas, s’en vont en promenade.

Tous les oiseaux du ciel y jouent la sérénade ;
Les animaux des bois n’y versent pas de pleurs.
L’abeille est au travail sur les plus douces fleurs,
L’escargot tient son rang de goûteur de salade.

Voyageur, ce jardin, mais il n’attend que toi ;
Tu t’y reposeras sous un beau coin de toit,
Contemplant les fruits mûrs et cent autres merveilles ;

Car c’est la paix qui règne en cet aimable lieu,
Et l’abondance aussi, pour le plaisir des yeux,
Dans le parfum subtil de la grappe vermeille.

Cochonfucius

Bergère et soldat

La belle au capitaine a donné l’anneau d’or ;
Qu’il est fier, l’officier, d’une telle victoire !
Le soldat lui en veut ; or (la chose est notoire),
C’est au sabre qu’on tranche un pareil désaccord.

Le soldat, contemplant son capitaine mort,
Comprend que son action n’a rien de méritoire :
Qu’on fasse une chanson de cette brève histoire,
Cela n’adoucit point la rigueur de son sort.

La bergère à ces deux désirs était en proie ;
Désirs d’hommes dont l’âme et le sabre guerroie,
Le métier de soldat, certains jours, est impur.

Pour le fier capitaine, à l’église, un grand cierge ;
Pour l’amant fusillé, le dos contre le mur,
Un pleur au coin de l’oeil de l’innocente vierge.

Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

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