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Prêtre d’Horus, bénis mes douze cordes
En invoquant le puissant dieu Bélier ;
Qu’un air résonne entre ces grands piliers,
Emplis ta coupe, il faut qu”elle déborde.
Pour les démons, pas de miséricorde,
Par tes propos tu dois les humilier ;
Que chaque soir ils meurent par milliers,
S’ils vont en mer, je veux qu’ils se sabordent.
Qu’ils souffrent donc, ils l’auront bien cherché ;
Qu’ils tombent morts sous les traits d’un archer,
Ou qu’une lance en plein coeur les transperce.
Maudis aussi leur nom et leur portrait,
Que, sans pitié, du monde ils soient soustraits,
Qu’aux quatre vents leurs cendres se dispersent.
