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Repose en paix, bienheureux Dupanloup,
Et que ton âme en Paradis frétille ;
Bien entouré d’angelettes gentilles,
D’être passé ne t’ennuie pas beaucoup
Devant Marie tu te mets à genoux,
Qui du Seigneur est la plus noble fille ;
Pour tes péchés, pour ces quelques broutilles,
Ils sont cléments, elle et son tendre époux.
Ton corps défunt qui repose en la fosse
Ne goûte plus les viandes ni les sauces ;
Son bel organe, il ne peut en user.
Mais quant à l’âme, elle brûle, au contraire,
D’un vif désir, et ne s’y peut soustraire ;
Mais elle a soin de n’en pas abuser.
