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Un fort hibou des vivres amassait,
Pour attirer les souris vagabondes ;
Il le faisait par sagesse profonde,
Ce vieux rusé, c’est ainsi qu’il chassait.
Chaque rongeur ainsi se nourrissait,
Qui savourait les bonnes graines blondes ;
Leur panse alors devenait un peu ronde,
Le prédateur sa table enrichissait.
Car il faut bien que tout le monde vive,
Tant pis pour vous, créatures chétives ;
Vous n’irez plus nos réserves pillant.
Pour chaque nuit doit venir une aurore,
Ne la verra que celui qui dévore
Ses invités, ses malchanceux clients.

