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Vers les lointaines mers où voguent les baleines,
J’anime mon plumage et j’agite mes os ;
Dans la douceur de l’air, je survole les eaux
Afin de regagner la verdoyante plaine.
Mon grand-oncle Mouton, maître vêtu de laine,
Dit que j’ai la sagesse (à peu près) d’un roseau ;
Son propos fait honneur à ma tête d’oiseau,
Il faut que je le dise à ma charmante Hélène.
Pourtant, quand il dit ça, je demeure pensif,
Car mon oisillon pousse un murmure plaintif,
Il veut quitter la poche, et chacun peut l’entendre.
Ce vieillissant mouton se montre trop savant,
L’enfant veut s’en aller, et moi, je dois descendre,
Peut-être il veut laisser une place au suivant.
Cochonfucius