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J’aime les jours d’été, je préfère l’automne,
J’adore le printemps, je ne crains pas l’hiver ;
Quant au son du tonnerre, au blanc feu de l’éclair,
Voilà ce qui me charme et qui presque m’étonne.
Quel peut être mon rôle au sein de l’univers ?
Ainsi je m’interroge, à chaque heure qui sonne ;
Qu’il ne soit nullement besoin de ma personne,
Cela se pourrait bien, le débat reste ouvert.
Ma brillante jeunesse est maintenant fanée ;
Mon ardeur s’est perdue et mon vol se fait lourd,
Je ne pourchasse plus d’impossibles amours.
Mon coeur songe toujours aux défuntes années,
Il ne peut rien changer, le temps qui reste est court,
Ne le gaspillons pas en stériles discours.

