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Ces fleurs, pour s’occuper, résolvent des problèmes,
Quoique, souventes fois, ça ne les mène à rien ;
Une pause elles font lorsque le soir survient,
Laissant leurs équations, laissant leurs théorèmes.
C’est ainsi chaque jour, car c’est ce qu’elles aiment,
C’est une activité qui leur forme entretient ;
Que ce soit inutile, elles s’en moquent bien,
Si ça ne te plaît pas, c’est du pareil au même.
Je ne sais pas de qui elles tiennent ce don,
Si ce fut un chercheur, un savant de renom,
Ou, plus banalement, un modeste écolâtre.
Ces belles fleurs n’auront jamais de doctorat,
Nulle grande revue ne les éditera ;
Elles n’en ont, vois-tu, strictement rien à battre.
