Quatre chevaliers

image de l’auteur

Des mêmes armoiries ces quatre sont porteurs,
Qui sur les grands chemins ensemble se promènent ;
Je crois qu’ils sont tous quatre amoureux d’une reine,
Sans égards pour le roi qui fut leur bienfaiteur.

Nullement de la guerre ils ne sont amateurs,
Ils n’y voient qu’un assaut de brutalité vaine ;
Si l’on tue leurs amis, ça leur fait de la peine,
Mais ils n’abattront point des meurtres les auteurs.

Les armures pour eux ne sont que des symboles,
Comme les sont aussi des prêtres les étoles ;
Mais ils les porteront sans échanger des coups.

Je les vois occupés à vider une amphore ;
Leur visage bientôt de rose se colore,
Cet univers pour eux ne compte plus beaucoup.

Cochonfucius

En réponse à « Mécanoptère de gueules »

image de l’auteur

Celui-ci voudrait être un ange,
Afin d’errer loin de la fange ;
Il dit des paroles magiques,
Mais c’est en démon qu’il se change.*

On voit clairement qu’il mélange
Le bien et le mal: il se venge
Sur l’innocent, c’est si tragique
Que le détruire me démange.

Pierrette

*Cochonfucius

Sobre manoir

image de l’auteur

Bâti loin des chemins, ce gîte est délaissé,
Nul seigneur ne voulut pour demeure l’élire ;
Tu n’y entendras point les rumeurs de l’empire,
Toi qui dis qu’il est vain de s’y intéresser.

Tu n’y verras jamais nulle dame danser,
Car cet endroit n’a rien, vraiment, qui les attire ;
Soit dit sans offenser les gens qui le bâtirent,
Je pense qu’ils se sont vainement dépensés.

Les rhapsodes jamais en ce lieu ne s’abreuvent,
Mais à l’estaminet, sur la rive du fleuve ;
L’aimable tavernière accueille ces rimeurs.

— Édifice oublié, quelle est ta destinée ?
— Moi, je la définis comme indéterminée,
Ça me convient fort bien d’être un manoir dormeur.

Cochonfucius

En réponse à « Hibou de l’Entre-Deux-Mers »

image de l’auteur

Mon arbre est au milieu des vignes
Qui magnifiquement s’alignent ;
Je prélève quelques raisins
Sans que le vigneron s’indigne.*

Je suis un oiseau plutôt digne
Et regardez comme je cligne
Bien des yeux; tous mes voisins
Du bois m’admirent, c’est un signe.

Pierrette

*Cochonfucius

Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)

Héraldie est né le 30 avril 2012, ceux qui l'ont fondé sont maintenant partis. Mais moi, Le Fringant Papillon, je reste dans ses jardins pour butiner ses fleurs. C'est là aussi que l'Enchanteur aux mille poèmes a un atelier.

Hortus Closus

Pour vivre heureux, vivons cachés

Parhal, poète....

Poésie musicale, rythmée, parlée ou chantée de sa voix vibrante sur la note de l'Univers.

Comme un cheveu sur la soupe

"On a le droit de le faire" Marguerite Duras, Écrire.

pour une seule note

écoutons à l'infini...

Le monde est dans tes yeux ...

... le premier matin du monde est aujourd'hui ...

Actualités de WordPress.com

Les dernières nouvelles de WordPress.com et de la communauté WordPress.