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Dans un songe enchanté, j’ai vu le départ proche,
Un dieu me transportait, ou je ne sais pas qui ;
Sur la route il chantait « Rien n’est jamais acquis »,
Ce poème a charmé mon âme de valoche.
Nous avons progressé au travers d’un maquis,
Cet épineux parcours se fit sans anicroches ;
D’une église au lointain résonnèrent les cloches,
Le dieu sans trop d’efforts les obstacles vainquit.
Je n’avais nul regret du monde où sont les hommes,
Ces malheureux fautifs qui mordirent la pomme,
Regrettant le jardin dont ils furent bannis.
À vivre en d’autres lieux mon âme se dispose,
Peut-être en compagnie du prince et de sa rose ;
Trinité, je t’adore et mon coeur te bénit.
