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Les lois de l’univers point ne me désappointent,
Car je me sens chez moi dans les astres ardents ;
Je vois les neutrinos au lointain se perdant,
Tandis qu’à mes pareils sagement je m’accointe.
La lumière poursuit sa proie jamais rejointe,
Inondant le cosmos de photons débordants ;
Un chercheur les triture, alchimiste imprudent,
En plein dans l’algorithme un méchant bug se pointe.
La matière est une arme entre les mains de l’homme,
Lui qui fut au jardin vaincu par une pomme ;
Nous savons ce qu’il est, poussière dans le vent.
Par ses jeux dangereux il perdit l’Atlantide,
Dieu sait ce qu’il mijote en son esprit fétide ;
Et cet obscur primate est fier d’être vivant !
