
Image du blog Herald Dick Magazine
Vient le roi, brandissant sa hache diabolique ;
D’autant plus effrayant est son rire ingénu.
Cet outil est sacré, c’est presque une relique,
Le bois tremble en voyant paraître l’acier nu
Qui jadis fut béni dans une basilique,
Par un vieux cardinal qui avait beaucoup bu ;
Et les enfants de choeur, de leurs voix angéliques,
Chantèrent, là-dessus, des airs du père Ubu.
Le bois et le monarque ont un rapport mystique,
Et cela crée entre eux quelques liens fantastiques :
C’est, du moins, ce qu’affirme un livre que j’ai lu.
Le roi marche, à présent, dans la forêt nordique,
Brandissant noblement l’instrument fatidique :
Arbres, veuillez mourir, et qu’on n’en parle plus.
Cochonfucius