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J’arbore deux glaives d’ivoire,
Telle est la volonté des dieux ;
Je ne m’en sers jamais, c’est mieux,
Même en cas de colère noire.
Ici j’ai de l’eau fraîche à boire,
Cela, c’est un bienfait des cieux ;
La source est plaisante à mes yeux,
Je peux m’y baigner sans déboires.
Je suis Maître des éléphants,
Ce sont mes petits, mes enfants,
Je les préfère aux sauterelles.
Sans crainte du serpent maudit,
Nous vivons dans un paradis ;
Nul ne nous vient chercher querelle.









