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Nous chantons les splendeurs de la terre et des eaux,
Nous admirons surtout la nature sauvage ;
Nous pouvons voyager vers de lointains rivages,
Nous célébrons le chêne et vantons le roseau.
Sur Terre, aucun endroit n’a de plus beaux oiseaux,
Nulle part on ne voit de si nobles plumages ;
La sirène se tait face à notre ramage,
Les fileuses de mort délaissent leur fuseau.
Les arbres, contemplant le soleil qui décline,
Méditent sur leur vie et dans le vent s’inclinent ;
Le plus âgé d’entre eux nous parle gentiment.
Ils vivent comme nous la présence divine ;
Quant aux humains, très peu désormais la devinent,
Car leur monde est atteint de désenchantement.
