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Au jardin sont la reine et son amant fidèle,
Je suis le protecteur de ce couple élégant ;
Ils me disent souvent que ma ramure est belle,
Je leur réponds qu’ils sont des papillons fringants.
Ils seront séparés par la guerre cruelle,
Eux qui sont ennemis de l’Empereur des Francs ;
Je verrai dans ce lieu l’homme mourir pour elle
en l’un de ces combats que je trouve navrants.
La reine brisera du temple les statues,
Ne voulant plus d’un Dieu qui permet que l’on tue,
Sans même le connaître, un tel homme de bien.
Turold célèbrera cet univers en flammes,
Disant que des héros montent au ciel les âmes ;
Ce n’est qu’un troubadour, le pauvre, il n’en sait rien.
