
image de l’auteur
L’Amazone parcourt les routes de l’Empire,
Observant les couleurs de la terre et des eaux ;
Son brave palefroi sait que ce monde est beau,
Il est émerveillé, mais il ne peut le dire.
Elle ne compte plus les splendeurs qu’elle admire,
Que ce soit dans l’automne ou dans le renouveau ;
Choisissant pour dormir de modestes hameaux,
Elle s’y trouve mieux qu’avec de nobles sires.
Elle a de bons copains chez les hommes des bois,
Elle chante pour eux, aux heures où l’on boit ;
Vers un autre univers sa chanson les embarque.
Sachant que le bonheur ne dure pas toujours,
Elle attend calmement le verdict de la Parque,
Blottie entre les bras d’un heureux troubadour.
Cochonfucius