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Cet échassier arpente une lointaine terre,
Il ne craint pas le loup, ni le goupil sournois ;
Il est par les étangs nourri comme il se doit,
Il est fort satisfait de sa vie solitaire.
Il capture parfois des éphéméroptères,
Car il en est gourmand, je ne sais pas pourquoi ;
C’est un piètre gibier, fretin de peu de poids,
Mais ne discutons pas ses goûts alimentaires…
Des oiselles, son coeur n’en voulut choisir qu’une ;
Leur rencontre, ce fut un bonheur imprévu,
Ils ont refait le monde, ensemble, sous la lune.
Ils furent, au printemps, de beaux enfants pourvus,
Ça fait un beau vacarme, ils sont une vingtaine,
Tu les vois patauger dans l’eau de la fontaine.
