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La neige tombera demain de ce ciel gris,
Ou ne tombera pas, je ne sais pas encore ;
Les pics reflèteront la couleur de l’aurore,
Des corbeaux de la plaine on entendra les cris.
Oiselles d’autrefois, dont mon coeur fut épris,
Mon souvenir en vous sans doute s’évapore ;
Mais lorsque se vida la boîte de Pandore,
L’espérance y resta, c’est un joyau sans prix.
Un frais printemps viendra reverdir la charmille,
De nouveaux nids verront de nouvelles familles ;
Des oisillons viendront découvrir l’univers.
Notre Terre est ainsi, vieille sans être usée,
C’est une aire de jeux, ce n’est pas un musée,
Bien apaisantes sont les longues nuits d’hiver.
