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Le lion d’or
Un lion paraît, dressé sur ses deux pattes arrières,
Énorme, toutes griffes dehors, il est fier,
Sa toison est comme en feu dans le soleil d’or,
Est-il fou ou en guerre? Mais qu’a-t-il alors?
Il a faim, il rugit très fort, la faim au ventre,
La langue démesurée et rouge sang, diantre!
Sous la voûte d’argent, il s’apprête à chasser,
Il se dresse et court, il ne veut pas se lasser.
N’est-il pas seul dans la colline aux lys d’or
Et dans le champ des coquelicots écarlates?
Je ne vois pourtant que la beauté de la flore.
Que voit-il? Que voient ses yeux perçants si agiles?
Dans le bleu infini, je ne vois que l’azur,
Là, jusqu’au fond de l’azur, qui pourchasse-t-il?
Salomé
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D’azur au chevron d’argent chargé de 11 tourteaux de gueules,
En pointe, un lion rampant lampassé de gueules aussi,
En chef, trois fleurs de lys, le tout d’or.






